Réflexion entendue récemment d’un client investisseur dans le FCP LFR Euro Développement Durable à qui quelqu’un demandait pourquoi il investissait dans ce fonds :

«  Je ne sais pas si c’est dans ce fonds que je gagnerai le plus d’argent…. Mais ce que je sais c’est que  dans ce fonds  je n’aurai pas de mauvaises surprises et sur la durée j’aurai des satisfactions réelles.» 

Au-delà de ce que nous avons accueilli comme un compliment, on peut s’interroger sur la signification et le bienfondé de cette affirmation.

1-      Pourquoi la Gestion Intégrale IVA® permet d’affirmer qu’elle met à l’abri des mauvaises surprises?

L’étude approfondie des entreprises consiste à comprendre la stratégie adoptée par l’entreprise et à  rechercher  la cohérence de la mise en œuvre de cette stratégie dans l’ensemble des données extra-financières et financières, révélatrices, comme autant de proxy, de l’action du management. Il s’agit donc bien par ce travail d’analyse d’adopter une posture d’entrepreneur et d’examiner si toutes les ressources mises à la disposition de l’entreprise sont bien mobilisées de façon cohérente pour atteindre les objectifs stratégiques définis. Il s’agit de rechercher si la stratégie adoptée a été validée par la gouvernance de l’entreprise représentée par ses organes sociaux (conseil d’administration ou de surveillance, assemblée générale des actionnaires). Il faut enfin avant tout, identifier quel est le positionnement stratégique adopté et apprécier s’il est susceptible d’apporter à l’entreprise des vrais succès, à la grande satisfaction de toutes les parties prenantes et donc des actionnaires. En un mot comme en mille, on peut espérer échapper aux mauvaises surprises en se rapprochant le plus possible de l’économie réelle, c’est à dire de la production de biens et services répondant sur le marché à des vraies attentes. L’ISR, en ce qu’il réunit dans l’analyse le financier et l’extra financier, constitue une méthode d’investissement solide et prudente.

2-      Pourquoi des satisfactions réelles sur la durée ?

Le marché financier est comparable à la cour d’une école de campagne d’autrefois, à classe unique pour tous les élèves, avant le certificat d’études. Lors de la  récréation, chacun poursuit un objectif proche ( la détente après le travail en l’occurrence) mais n’utilise pas pour autant les mêmes voies  et/ou les mêmes groupes  d’amis. Les acteurs sont tous différents et la cour de récréation est donc traversée de volontés et de courants différents qui peuvent se rencontrer, s’affronter, être indifférents l’un à l’autre ou même parfois se conjuguer. L’interprétation des mouvements dans la cour est complexe pour un observateur extérieur : ils répondent à un instant T à la volonté différente de tous les acteurs. Il en est de même pour le marché financier dont les cours varient en fonction des mouvements des acteurs mûs par le même désir de valorisation de leurs actifs, mais utilisant là aussi des voies différentes. Les uns cherchent le profit à court terme, les autres souhaitent à bénéficier des mouvements du marché en les épousant ou en les contrecarrant (les « contrarian »). D’autres voient leur satisfaction dans des arbitrages fréquents en ayant recours à des méthodes (modèles mathématiques) et des outils (les dérivés de toute nature) complexes. Certains enfin ont une vision à plus long terme au-dessus de l’écume des jours. Or, comme pour la cour d’école, après quelques observations, on peut mettre en avant quelques règles récurrentes, fondamentales (par exemple :regroupement des acteurs par niveau de classe,  d’âge, ou de sexe ; Identification de groupes « sociaux » caractérisés par une méthode de détente analogue : les sportifs, les combatifs, les conviviaux, etc.).  De même dans les marchés, nous avons la conviction que sur la durée les valeurs aux fondamentaux réels solides, ayant généré de la valeur attendue par leur marché et bénéficiant d’une qualité de management de haut niveau, apporteront des satisfactions financières importantes à l’investisseur alors même que certains jours le prix du titre peut être décevant.  La Gestion Intégrale IVA®, méthode d’Investissement Socialement Responsable, s’inscrit dans la durée donnant au producteur le temps de matérialiser des résultats.

3-      Pourquoi un doute sur la « meilleure performance » ?

Qui peut aujourd’hui dire, avec une certitude suffisante, qu’il est investi dans le fonds le plus performant ou qu’il propose la gestion la meilleure ? Une telle affirmation est au demeurant très imprécise pour laisser à celui qui l’écoute le soin de l’accueillir comme il veut l’entendre, c’est-à-dire avec une bonne dose de rêve. En effet, l’ investisseur mal averti comprend « la meilleure performance» comme à tout instant, et de façon répétée, alors qu’on a vu plus haut que les variations de la bourse peuvent être importantes et souvent pour des raisons superficielles. L’affirmation de « la meilleure performance » n’a finalement guère de sens puisqu’il faudrait que le gérant soit le seul à connaitre l’avenir et à en tirer parti. La mythologie grecque a créé le personnage de Cassandre à qui les dieux ont donné le don de connaître l’avenir mais en même temps l’ont condamné à ne jamais être crue par ses contemporains. Cassandre n’est pas une réalité mais une légende et la ville de Troie est tombée !
La gestion intégrale et l’ISR ne sont donc pas des martingales permettent au joueur de dévaliser la banque sans coup férir. Cette martingale n’existe pas et le marché des actions n’est pas un casino pour joueur invétéré. La Gestion Intégrale IVA® est au contraire un gage de solidité et de sérieux.

Olivier Johanet – 22/06/2012

Pour plus d’information cchanu@lfram.fr

Cette publication a été réalisée par La Financière Responsable dans un but d’information uniquement. Elle ne constitue ni une offre, ni une sollicitation, ni une recommandation par un membre quelconque de La Financière Responsable en vue d’un conseil ou d’un service d’investissement, pour acheter ou vendre des instruments financiers.